Le livre du célèbre poète géorgien Baghater Arabouli a été présenté en Azerbaïdjan

Le livre du célèbre poète géorgien Baghater Arabouli a été présenté en Azerbaïdjan

Le 3 mai, dans la Bibliothèque nationale d’Azerbaïdjan M. F. Akhoundzadé, a eu lieu la cérémonie de présentation du livre « Les Songes du midi » du célèbre poète géorgien, du président de l’Union des écrivains de Géorgie Baghater Arabouli.

Tout en saluant les participants, présidente du Conseil d’administration du Centre de Traduction d’Etat d’Azerbaïdjan, écrivaine, Maître émérite des arts Afag Massoud a parlé de l'ancienneté des relations littéraires entre l’Azerbaïdjan et la Géorgie, des projets réalisés par le Centre dans ce domaine – du livre « L’Anthologie de la littérature azerbaïdjanaise », traduit en langue géorgienne et publié à Tbilissi et du livre « Les Nouvelles géorgiennes », traduit en langue azerbaïdjanaise et publié à Bakou.

Le député du Milli Medjlis, l’académicien Nizami Djafarov a souligné que le livre qui fait connaître la poésie géorgienne au lecteur azerbaïdjanais, enrichit notre langue par l’originalité de sa pensée et par certains archaïsmes. Il a remercié le Centre pour ce travail qui est un événement littéraire et qui a été réalisé avec amour.

Dans son intervention, le député du Milli Medjlis, l’écrivain Aqil Abbas a souligné qu’il avait beaucoup aimé le style, la manière de voir du poète et la traduction et il avait lu avec goût le livre. Il a exprimé son souhait de voir des nouveaux projets pour faire connaître la nouvelle génération d’écrivains.

L’Ambassadeur de Géorgie en Azerbaïdjan Zourab Pataradzé a souligné que l’approfondissement des échanges culturels entre la Géorgie et l’Azerbaïdjan, qui vivent dans l’amitié et la fraternité pendant toute l’histoire, était une question prioritaire pour nos chefs d’Etats. Selon le diplomate, les liens d’amitié entre les pays approfondissent encore les relations littéraires et l’on prévoit l’organisation mutuelle des Journées culturelles dans un avenir proche. Z. Pataradzé a remercié le Centre de Traduction d’Etat d’Azerbaïdjan pour la préparation et la présentation de ce livre dont le but est de faire connaître la littérature géorgienne aux lecteurs azerbaïdjanais, aux futures générations.

Zourab Pataradzé : « Le but est de transmettre l’amour de la littérature à la future génération et accroitre l’amour qui se trouve à l’intérieur de chacun de nous. Les peuples géorgiens et azerbaïdjanais sont tellement proches que les deux peuples se comprennent entre eux sans paroles. »

Le président de l’Union des écrivains eurasiens Yakup Ömeroğlu estime nécessaire de traduire aussi les œuvres des autres représentants de la littérature géorgiennes dans l’avenir et d’organiser périodiquement de telles manifestations.

Le Conseiller culturel de l’Ambassade de Turquie en Azerbaïdjan Irfan Çiftçi a exprimé son amour pour la littérature géorgienne. Selon lui, à travers ce livre, la littérature géorgienne est présentée au monde turc, avec près de 300 millions d’habitants. Il a souligné le rôle important du Centre de Traduction, de la revue « Khazar » dans la formation du monde culturel azerbaïdjanais contemporain, a souhaité au Centre le meilleur des succès dans son activité honorable.

Selon l’auteur de la préface du livre, le professeur Rustam Kamal, le peuple géorgien a une riche culture et les poètes géorgiens ont l’esprit libre. Il a souligné la capacité de la poésie géorgienne de réagir avec souplesse pour changer les formes modernes et a exprimé son amour pour la poésie géorgienne en la personne du poète.

Le directeur du département de l’Institut de littérature de l’Académie nationale des sciences d’Azerbaïdjan, le professeur Badirkhan Ahmadov a parlé des relations scientifiques et littéraires entre les pays. Il a fait ressembler le style de Baghater Arabouli à celui de Vagif Samadoglu. Selon lui, Baghater Arabouli est un poète original qui décrit le paysage ethnographique du peuple géorgien et utilise des expressions métaphoriques dans ses poèmes.

Les célèbres poètes azerbaïdjanais Zakir Fakhri, Nigar Huseynzadé, l’écrivain Etimad Bachketchid et d’autres ont parlé du succès du livre et ont souligné l’importance des relations littéraires à l’heure actuelle.

A la fin de la manifestation, Baghater Arabouli a partagé ses impressions étonnantes sur l’Azerbaïdjan. Selon lui, ces échanges littéraires sont capables de sauver l’humanité. Il a remercié tout spécialement le Centre de Traduction d’Etat d’Azerbaïdjan pour ses magnifiques projets.

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