Comment l'ancienne ville azerbaïdjanaise est devenue la capitale de l'Arménie

Comment l'ancienne ville azerbaïdjanaise est devenue la capitale de l'Arménie

  Le Centre de Traduction d’Etat d’Azerbaïdjan a préparé une vidéo documentaire, intitulée « Comment l'ancienne ville azerbaïdjanaise est devenue la capitale de l'Arménie », qui raconte l’histoire de l’ancienne Irevan, connu aujourd’hui comme la capitale de l'Arménie et l'expulsion de la population azerbaïdjanaise locale par des Arméniens, avec l’aide des troupes tsaristes russes, en 1827.

  La vidéo, qui sera diffusée sur Internet et sur les réseaux sociaux internationaux en différentes langues, a été envoyée aux ambassades étrangères accréditées en Azerbaïdjan et aux principaux médias mondiaux.

 

  L’ancienne ville d’Irevan, connu aujourd'hui sous le nom d’Erevan, la capitale de l'Arménie, est située dans une zone agréable et spacieuse sur la rivière Zangui, qui traverse la vallée du mont Ağrı, appelé « Ararat » par les Arméniens. « Erevan » est une forme déformée de « Ravan » et « Irevan », toponymes rencontrés dans toutes les sources historiques. Selon de nombreuses études, scientifiques, le toponyme « Irevan » serait dérivé d'un mélange de mots turcs indigènes « ir » (« ər ») qui signifie l’homme ou le brave homme et « avan » (pays, province, village, ville), signifiant « Un pays des braves ». Des dizaines de forteresses, portes, places, quartiers, marchés, mosquées, caravansérails, bains et sources avec des toponymes azerbaïdjanais auraient été enregistrés dans cette zone entre les XVIe et XIXe siècles.

  https://az.wikipedia.org/wiki/İrəvan

 

  Selon Evliya Çelebi (1611-1682), le célèbre voyageur et géographe turc, la forteresse a été construite en 1509 sur l’instruction donnée par le fondateur de la dynastie Safavide Chah Ismaïl à son vizir Revangulu khan, en tant que forteresse stratégiquement importante pour protéger la ville des envahisseurs étrangers. La forteresse s'appelait « Revan » (« Irevan » en langue populaire), en l’honneur du vizir.

 http://www.tarixinstitutu.az/Web/uploads/books/books/2019/09/IrevanWEHERIES.pdf, s.11-12

 

   Selon certains documents historiques, avant l'occupation du khanat d'Irevan par la Russie tsariste en 1827, pas un seul nom ou prénom d'origine arménienne n'a été rencontré dans les documents d'enregistrement de 43 dirigeants – des khans, des sardars, des beylerbeys et d’autres haut fonctionnaires de la ville et l’ouïezd d'Irevan, ainsi que dans les rapports statistiques sur la situation démographique, datant des années 1590 et 1728. Selon ces documents, plus de 90 pour cent de la population de la ville étaient des Turcs azerbaïdjanais. D'autres données d'archives sur ces périodes montrent que les familles de 4 khans, 41 beys, 50 akhunds et mollahs et 8 familles de prêtres chrétiens vivaient dans la ville et l’ouïezd.

 

  Le célèbre voyageur français Jean Chardin (1643–1713), qui a passé plusieurs années de sa vie en Azerbaïdjan et en Iran, décrit comme suit la forteresse d'Irevan en 1627 : « La forteresse se compose de huit cents maisons. Seuls les Kizilbachs de sang pur (les Azerbaïdjanais) y vivent. Les Safavides observent de nombreuses fêtes religieuses et populaires. Les dates des rites religieux et des événements religieux majeurs, ainsi que les jours qui marquent le changement de saison, sont sacrés pour eux. Cependant, trois fêtes religieuses sont célébrées solennellement et préservées comme une tradition. Les Safavides célèbrent la fête du Ramadan le matin du dernier jour du mois. Le sacrifice d'Ibrahim et le martyre des adeptes d'Ali au nom de la religion sont célébrés ici avec tristesse. Le Nouvel An est également solennellement célébré ici même s'il n'est pas désigné comme fête populaire. Il convient de noter que la fête de Novruz dure trois jours. Dans d'autres endroits, comme dans le palais, cette fête dure jusqu'au huitième jour, qui est calculé depuis l’entrée du Soleil dans le signe du Bélier. Cette fête s'appelle Novruz Sultaniyye, ce qui signifie le « Magnifique Nouvel An » ou le « Nouvel An de l'Empire. »

  L’Exemplaire original de l’œuvre « Journal du voyage » de Chardin est conservé aujourd’hui à la Bibliothèque nationale de France.

   https://525.az/news/152267-xix-esrin-akhirlarinda-irevan-seherinin-mehelle-adlari-arasdirma

 

  A la suite de la trahison des Arméniens qui se sont installés à Erevan en 1827 sous le commandement du général de l'armée russe Ivan Fiodorovtich Paskevitch (1782-1856), le croissant de lune a été retiré des dômes des mosquées de la ville occupée, y compris de la mosquée construite en 1725 par le chef militaire ottoman Radjab Pacha, et ils ont été remplacés par des croix. On installe des cloches d'église sur les minarets. La même année, le tsar russe Nicolas Ier décerne à Ivan Paskevitch le titre de « Comte d'Irevan » pour cette opération, et après cela, on crée la « Province arménienne » sur le territoire des khanats de Nakhtchivan et d’Irevan de l'Azerbaïdjan.

  Après l'occupation de la ville, une grande partie de la population locale a été forcée de se rendre en Iran et en Turquie pour éviter les persécutions, les tortures, les meurtres et les pillages de la part des militaires et des Arméniens installés dans la ville.

  https://www.iravan.info/shererin_tarixi.html   

 

  Malgré tout cela, tous les documents sur les statistiques démographiques réalisées dans la ville d’Irevan par les organismes d'enregistrement de la Russie tsariste en 1829, 1880 et 1917 montrent que le nombre d'Arméniens dans la ville est encore bien inférieur à celui des Azerbaïdjanais.

  http://irevanaz.com/rus/index.php?newsid=6251

 

  La République démocratique d'Azerbaïdjan qui a proclamé son indépendance le 28 mai 1918, a pris la décision de transférer la ville d'Irevan à la nouvelle République d'Arménie en tant que capitale. Cependant, cette démarche bienveillante de l’État azerbaïdjanais n’a pas apaisé les ambitions territoriales invincibles des Arméniens. Au cours des deux années écoulées depuis qu'Irevan a été déclarée capitale de l'Arménie, plus de 50 mille civils ont été brutalement tués dans des guerres sanglantes pour les anciens territoires azerbaïdjanais de Nakhtchivan, Zangezur et Karabagh, plus de 300 villes, villages et localités ont été détruits, pillés et arménianisés.

  Ainsi, avec sa terrible politique agressive, la République d'Arménie, dont le territoire était de 9 mille km carrés le 29 mai 1918, a réussi à s'étendre aujourd’hui sur une superficie d'environ 29 743 km carrés.

  https://az.wikipedia.org/wiki/Ermənistan

 

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