Les vérités de Choucha

Les vérités de Choucha

 

Le Centre de Traduction d’Etat d’Azerbaïdjan a préparé une vidéo documentaire intitulée « Les vérités de Choucha », qui raconte les revendications territoriales des Arméniens installés dans le Haut-Karabagh en vertu du traité de Turkmantchaï, conclu entre la Russie et l’Etat Kadjar en 1828, leurs atrocités commises contre la culture ancienne de Choucha, les monuments nationaux et les civils azerbaïdjanais. Cette vidéo documentaire, traduite en langues anglaise, russe, turque, persane, arabe, géorgienne, française, ukrainienne, espagnole et allemande, a été envoyée aux ambassades et représentations des pays étrangères accréditées en Azerbaïdjan, aux médias influents du monde et sera diffusé sur le réseau internet mondial et sur les réseaux sociaux.


Le Karabagh est l'Azerbaïdjan !

Les vérités de Choucha


Choucha est un berceau du mugham azerbaïdjanais, un ancien monument de la musique et de la poésie nationale. L'histoire de la forteresse de Choucha, construite dans la partie nord de la ville afin de la protéger des envahisseurs étrangers, est particulièrement remarquable.

  Le khan azerbaïdjanais Panahali khan Djavanchir (1693-1763), qui a fondé le khanat du Karabagh en 1747, ordonne la construction de la forteresse de Choucha en 1752 afin de renforcer la défense du Karabagh contre les attaques étrangères. Ce territoire, d’une superficie de 5,5 mille km2, est aussi appelé « Panahabad », en l’honneur du fondateur de la forteresse. Dans cette période, on crée aussi une monnaie d'argent appelée « Panahabadi ». Sous le règne du deuxième souverain du Karabagh Ibrahimkhalil khan (1759-1806), la forteresse a été entourée d'un fort mur défensif et un grand nombre de centres d'artisanat, de forge et de fabrication d'armes y ont été établis. Les objets et armes fabriqués par les artisans de Choucha, acquièrent une grande renommée à cette époque dans les pays proches et lointains. Les armoiries de la ville de Choucha, comme dans la plupart des régions de la Caspienne, représentent des morceaux de feu qui brûlent du sol, un tigre, symbole de force, et un cheval du Karabagh, se tenant debout fièrement dans une vallée verdoyante. Composé de 17 quartiers, Choucha est aussi connue par ses mosquées, ses anciens bains et ses fontaines.

  Dès le début du XVIIIe siècle, Choucha devient l'un des centres culturels les plus importants du khanat de Karabagh, ainsi que de l'Azerbaïdjan, est appelée dans les pays voisins par des noms tels que « petit Paris », « temple de l'art du Caucase », « berceau de la musique azerbaïdjanaise », « conservatoire de la Transcaucasie. » Et, le mot « arménien » n’est pas mentionné ni dans les documents historiques, ni dans la littérature de ces périodes.

  https://az.wikipedia.org/wiki/

 

  Le 14 mai 1805, le traité de Kuraktchay sur le transfert du khanat du Karabagh à la Russie, a été signé entre le commandant en chef des troupes russes dans le Caucase Paul Tsitsianov et Ibrahimkhalil khan. Selon ce traité, la Russie reconnait sans équivoque le khanat du Karabagh comme un État indépendant, confirme Ibrahimkhalil khan et ses successeurs en tant que seuls maîtres du khanat. Dans tous les articles du traité, on écrit « Ibrahimkhalil khan de Choucha et de Karabagh ».

  http://www.virtualkarabakh.az/az/post-item/32/52/kurekcay-muqavilesi.html

 

 

  Les Arméniens installés au Karabagh en vertu du traité de Turkmantchaï, signé le 22 février 1828 entre la Russie et l’Etat Kadjar, ont entamé une action planifiée pour s'approprier Choucha, ainsi que d’autres anciens territoires azerbaïdjanais, selon la politique de christianisation du tsarisme, réalisée par l’Empire russe dans cette région. A cette époque, l'installation des Arméniens dans ces territoires est devenue intensive après la nomination du général russe d'origine arménienne Valerian Grigorievitch Madatov au poste de commandant de Choucha.

  Le célèbre peintre russe Vassili Verechtchaguine, qui s'est rendu à Choucha en mai 1865, peint une série de tableaux sur les paysages de la ville. Des tableaux comme « La Mosquée de Choucha », « Le Rituel de deuil de Muharram à Choucha », « L’École musulmane », « La Maison d'hôtes d’un riche Azerbaïdjanais à Choucha » et d’autres, sont conservés actuellement à Saint-Pétersbourg, au musée de l’Ermitage.

  https://ru.wikipedia.org/wiki/Şuşa

 

 

 En 1988, après les manifestations organisées par les séparatistes arméniens dans la région azerbaïdjanaise de Haut-Karabagh, des attaques armées sur les territoires azerbaïdjanais ont commencé. Lors de ces attaques, l'ancienne ville azerbaïdjanaise de Choucha a été occupée par des unités militaires russo-arméniennes le 8 mai 1992. Les Arméniens effacent les traces azerbaïdjanises à Choucha, environ 600 monuments architecturaux nationaux et sites historiques, y compris la plaine de Djidir, où des courses de chevaux et des fêtes de Novruz étaient organisées par la population turque locale depuis la création du khanat de Karabagh, tombent sous l’occupation arménienne. Les envahisseurs ont pillé le palais de Panahali khan, la mosquée Youkhari Govhar agha, la mosquée Achaghi Govhar agha, la Maison de Khourchidbanou Natavan, la célèbre poétesse de l'Orient, le mausolée de Molla Panah Vagif, le célèbre poète qui a été le vizir du khanat du Karabagh, plus de 10 milles pièces de musée appartenant aux maisons-musées d’Uzeyir Hadjibeyli, le fondateur de la musique symphonique professionnelle azerbaïdjanaise et orientale, ainsi que du premier opéra de l’Orient, de Bulbul, le grand musicien qui a étudié en Italie, de Mir Mohsun Navvab, le musicien et peintre, le Musée national de l’art populaire appliqué, environ 1 000 objets du Musée d’Etat d’histoire du Karabagh et les ont emmenés en Arménie. En général, plus de 60 bibliothèques, musées, écoles de musique et l’ancien cimetière musulman de la ville ont été détruits.

  https://az.wikipedia.org/wiki/

 

  La vérité, la justice triomphe tôt ou tard ...

  Depuis 28 ans déjà, le peuple azerbaïdjanais vivait avec la nostalgie de Choucha, attendait avec beaucoup de patience et de constance le retour de ses terres occupées sans effusion de sang, sans guerre, conformément aux normes du droit international. Les autres territoires azerbaïdjanais, les civils azerbaïdjanais continuaient à devenir des cibles des provocations hostiles. Et enfin, le dirigeant du pays, le Commandant en chef de l’Azerbaïdjan Ilham Heydar oglu Aliyev a décidé que la solution militaire était la seule option pour mettre fin à l’occupation arménienne.

  A partir du 27 septembre de cet année, sous la direction du Commandant en chef du pays Ilham Aliyev, l’Armée azerbaïdjanaise victorieuse a commencé à libérer nos villages, nos bourgs, nos villes, détruits par les occupants arméniens et à hisser notre drapeau dans nos territoires... Le 8 novembre, la ville de Choucha, séparée de l’Azerbaïdjan depuis plusieurs années, s’est réunie avec la Patrie... Le 10 novembre est devenu le Jour de la Victoire où l’intégrité territoriale de l’Azerbaïdjan a été rétablie.

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